J’étais à la lisière du bois qui entourait le manoir des Mikaelson, je scrutais la demeure, mes yeux rouges luisant dans la nuit. Je ne faisais pas un bruit. Nous n’avions pas soif de sang, mais de vengeance. Kaïn m’avait déconseillé d’aller à l’encontre des Mikaelson. En soit, ils ne sont pas nos ennemis, après tout, Slaine leur souhaite aussi du mal. Notamment à cette petite fille prodige… Hope Marshall Mikaelson… D’ordinaire je ne leur prêtais attention, mais aujourd’hui nous étions bien trop énervés pour ne pas vouloir toucher Slaine. Il était intéressé par cette petite, il voulait peut-être la tuer ou l’exploiter. Alors nous nous mettrons sur sa route. La kidnapper ? Peut-être. La tuer ? Peut-être pas… « J’ai envie de la tuer moi ! » Rouspétait-il tel un enfant que l’on prive d’un jouet, sa voix vibrant dans mon crâne, mais je m’y étais fait et eus un sourire : « Pas moi. Pour l’instant… Mais elle attise ma curiosité. Allons dire bonjour veux-tu ? » Il se mit à rire de ce rire dénué de toute raison, me faisant esquisser un sourire en coin tout aussi glacial.

Je remarquais la silhouette de l’hybride originel qui passait devant chacune des ouvertures de sa demeure. Il avait senti ma présence et ne semblait pas pu rassuré que cela. J’humais l’air pour sentir l’odeur sucrée de l’enfant si particulière… Je me postais devant la porte alors que Niklaus Mikaelson l’ouvrait. « Bonsoir, bonsoir. » Je me glissais à l’intérieur. Pas étonné de pouvoir entrer sans permissions. Après tout, ce soir quelqu’un semble ce jouer des êtres de cette ville. La porte se referma presque aussitôt que je fus rentré et j’arquais un sourcil : « Je devrais peut-être me présenter : Bastian Marth Lecter. Vous trois je vous connais… » Dis-je en jetant un œil vers l’escalier du haut, sentant la présence d’une mère et de sa fille. « Je crois qu’on a un ennemi commun qui semble tout particulièrement intéressé par une petite chose qui m’intrigue tout particulièrement… » Ajoutais-je en regardant le paternel. Je n’avais fait geste violent, pour l’instant, jouant un peu, au moins Kaïn ne pourra pas me reprocher ça. Mais Nous étions sur le qui-vive, chassant que l’hybride est reconnu pour partir au quart de tour…  

J’étais enfin rentré dans le manoir des Mikaelson. Je ne fus pas des mieux accueillis, il faut dire que je pouvais comprendre l’hôte, je n’ai rien de l’invité le plus sympathique qui existe. Marth riait dans mon crâne, un écho qui me fit moi-même sourire lorsqu’On vit l’originel s’interposer de suite entre l’escalier et Nous. Il ne pouvait pas mieux nous guider et nous titiller. En haut, la petite est là, nous dévisageant avant que sa mère ne l’arrache de Notre vue, alors qu’on lui adresse un léger signe de la main, un sourire en coin révélant notre fossette avec froideur.
Marth éclata de plus belle face à l’ignorance de Niklaus quant au sujet de cet ennemi commun. Mais je ne ris pas, pour ma part, je me contentais d’arquais un sourcil : « Eh bien, l’un de vos ennemis les plus menaçants si je peux dire. Slaine a tout de même pris la peine de se présenter à ses neveux, non ? Car, j’ai cru entendre dire qu’il nourrissait un profond intérêt pour sa petite nièce… D’où ma présence ici pour la rencontrer d’ailleurs. » Finis-je dans un chuchotement en regardant à l’étage l’air rêveur, me concentrant sur mon ouïe pour les entendre se tapir de leur côté…
Soudain, un sentiment m’envahit. Une vague qui aurait pu me couper le souffle si j’en avais encore. Un sentiment familier et lointain, qui m’avait terriblement manqué. Marth le ressentit aussi. Enivré par son retour, sans y croire, On sombra dans la démence, laissant échapper un rire dénué de toute raison en se rendant compte de ce qu’il Nous arrivait. Nos pouvoirs étaient de nouveau là. Niklaus nous regardait avec d’autant plus de méfiance et je dis entre deux sursauts amusés : « Je vous prie de m’excuser mais il faut réellement que je vérifie quelque chose. » je déposais ma paume sur son épaule et une décharge violente l’envoya valser contre un mur. Je riais de plus belle, contemplant mes paumes avec fierté, Marth trépignant, désirant qu’On les use encore plus tant ils nous avaient manqué.
Ma vitesse vampirique me permit d’atteindre l’étage en un dixième de seconde. En haut, je trouvais Hayley armée, prête à défendre son enfant : « Voyons, qui a dit que je lui voulais du mal… Vous allez finir par me tenter de lui en faire si ça continue. » Je serrais le poings, un mal de crâne terrible prenant la mère et l’enfant, les entendant hurler avec un sourire jusqu’à ce que la louve lâche son arme. Je la réceptionnais alors et la plantais dans l’omoplate de la louve, la clouant au mur avant de me tourner vers Hope : « Bonsoir petite… »