∞ Ici, c'est l'histoire de votre personnage. En une vingtaine de ligne minimum, racontez nous l'enfance de celui-ci, sa vie. En bref nous voulons tout savoir !
Journal de Jarod :
J’ai grandis dans une petite maison ou de l’extérieur, on pouvait voir une maison normale, un jardin tout de même mal entretenu, mais tout en restant un jardin ordinaire, de l’intérieur on pouvait voir une maison affreusement triste et lugubre.
Le sol est propre la plupart du temps, mais parfois on y retrouve des débris de verre cassés, ou dans ces moments la, on entends aussi hurler, pleurer et supplier.
Une femme qui protège ses deux fils devant un homme violent et alcoolique, le plus grand des fils commençant à menacer le père, n’hésitant pas à se placer devant sa mère et son frère pour les protéger.
Le temps passe et le père se calme, le grand frère part de la maison, étant enfin majeur, laissant sa mère et son frère derrière lui et voila que tout dérape de nouveau.
La mère finit par mourir d’un traumatisme crânien en tombant des escaliers (évidemment le coup des escaliers est un pur mensonge par le père).
Le petit dernier grandit sous les coups de son paternel, parfois fuyant la maison pendant plusieurs jours et restant en forêt, jusqu’au moment ou la police le retrouve et le ramène auprès de son père « très inquiet » .
Son bourreau, le patriarche a bien compris la souffrance de son fils et il refuse de le voir partir, c’est son fils, il est à lui, il n’a pas à prendre de décision seul, on ne désobéit pas à son père … Le cadet le sait que trop bien.
Comment aller à l’école le matin ? Une excuse pour ne pas aller à la piscine … Tenter à nouveau de fuir, pleurer, hurler et se renfermer.
Le petit garçon grandit et devient un guerrier, il a appris seul à travailler le bois, à manipuler les couteaux, à voler des armes, à voler à manger …
Pour lui dépecer un animal ne lui fait pas peur, la douleur n’est rien, les autres ne sont rien.
Peu à peu, il devient respecter, personne ne l’approche, il ne veut pas qu’on l’approche, parfois ayant des réflexes effrayants.
Une poignée de main tendue devient pour lui une sorte d’agression, il part à l’avance les coups.
Les hommes sont hypocrites car beaucoup avaient compris ce qu’il se passé dans cette maison, mais personne n’avait rien fait.
Un jour une bagarre éclata … Ce fut la dernière.
Le père avait encore une fois violenter son fils, seulement celui-ci n’étant plus un petit garçon c’est défendu, la colère, la rage, la haine, un coup bien plus violent qu’un autre et voila qu’il poignarde son père dans l’abdomen.
Que faire ? Fuir …
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C’est à cette époque que mon gêne lycanthrope fut activée, ce fut la plus longue et la plus atroce des douleurs que je n’avais jamais connues.
Que se passait-il m’étais-je demandé ? Puis tout devint noir ...
C’est en découvrant le cadavre de l’homme ensanglanté à côté de moi à mon réveil en forêt que je fus pris par la peur.
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J’ai galéré bien longtemps, puis je fis recueilli en maison d’accueil, les centres sociaux, le genre d’endroit où tu dois donner ta confiance envers des personnes que tu ne connais pas, des personnes dont c’est juste le métier de t’offrir un nouveau départ.
J’ai trouvé une famille d’accueil, un couple ayant déjà un garçon et une fille en accueil, celle-ci avait huit ans, vu que j’arrivais bientôt à ma majorité, ils ont accepté de me prendre sous leurs toits, le temps que je fasse des études et que je me trouve un logement grâce à mes propres ressources.
Je ne savais pas que j'étais un lycan, alors lorsque je me réveillais en dehors de chez moi, je me disais somnambule.
C’est deux ans plus tard, que des promeneurs trouvèrent mon père mort, bien sûr il y a eu une enquête et très vite on put arriver à la conclusion que c’était moi qui avais été son bourreau.
Il y eut alors des nouvelles démarches et des nouveaux dossiers à ouvrir, j’ai dû être suivi par un psychologue, mais je ne disais rien, hors de question que je parle à qui que ce soit de mon enfance, alors j’ai écrit, celui-ci a lu et je fus longuement suivi pour voir si je n’étais pas un adolescent violent.
Si je commettais la moindre erreur, même une toute petite, c’était remarqué et prit au sérieux et comme les adolescents sont fourbes entre eux, on m’a provoqué énormément de fois et évidemment avec mon caractère, il y a eu des bagarres et disons que je montrais davantage les crocs.
Par la suite j’entrais en école de police, mais je ne pus le devenir officiellement à cause de mon passé.
Toujours cette excuse, encore et toujours, que je n’étais pas stable, que je devais m’orienter ailleurs.
On voulait m’aider mais on me voyait comme instable, fou, sans doute prêt à tuer alors que ce n’était pas le cas, seulement avec le temps on apprend à faire avec et je devins de moins en moins « fréquentable ».
J’ai trouvé un studio, un travail à mi-temps dans un garage, je faisais des tatouages, j’allais dans les bars pour parier de l’argent au billard, au poker, voila ce qu’était devenu ma vie.
Bricoler sur des voitures, des motos et faire des tatouages clandestinement, je prenais pas cher, je faisais le travail proprement et on payait moins cher.
Puis je rencontrai Éva, celle-ci changea ma vie, j'avais alors vingt-sept ans.
Une rencontre des plus banales, pour résumer sa voiture était tombé en panne en forêt, celle-ci était alors venus à pied jusqu’au premier garage qu’elle avait pu trouver.
Je bossais ce jour-là et c’est moi qui ai eu la chance de l’avoir pour cliente du jour.
Ensuite nous connaissons tous la chanson, j’ai appris à la connaître, étrangement elle arrivait à supporter mon sale caractère et moi je m’attachais de plus en plus à elle, puis je compris que j’étais tombé dans le piège de l’amour, un très beau piège en tout cas.
J’ai cessé mes sortis dans les bars, je suis retourné en école de police et enfin, je pus devenir agent de police, je reprenais peu à peu du poil de la bête c’était le cas de le dire et j’avais déménagé.
Un appartement dans un quartier modeste, mais bien mieux que ce minuscule studio que j’entretenais à peine.
Un salaire plus aisé, j’avais de quoi gâter Éva, je pensais davantage à l’avenir, j’avais des projets.
Eva a été comme une lumière dans mes ténèbres, je suis sortis de l’enfer, évidemment il m’arrivait de tomber, mais celle-ci était toujours présente pour m’aider à me relever.
Trois ans après je me mariais avec Éva enceinte de notre fils.
Évidemment j’avais de nouveau déménagé pour un appartement bien plus classe, préparant la chambre de mon fils, heureux comme je ne l’avais jamais été et lorsque la naissance de mon fils vint, je ne tenais plus en place.
Puis lorsque je vis pour la première fois mon fils dans les bras de ma femme, se fou sans doute la première fois que je pleurais de bonheur et que je l’affichais publiquement.
Seth à mes yeux, des yeux gris et les cheveux de sa mère, bruns, un magnifique bébé … Mon fils.
Papa poule c’était le cas de le dire, d’ailleurs Éva ce moqué de moi et me taquinait, ce n’était pas méchant évidemment, nous étions un couple de jeunes parents heureux.
Pourquoi ai-je perdu ce bonheur ? Pourquoi me l’avoir arraché au bout de quatre ans ? Ma femme fut tuée en pleine rue par en voleur … Il lui avait arraché son sac qu’on m’a dit … Évidemment elle ne s'est pas laissé faire … Il l’a poignardé à l’abdomen … J’ai eu le temps de lui dire adieu ce qu’elle n’eu pas le temps d’entendre, c’est que je ferais tout pour retrouver ce fils de p*te.
Une nuit de pleine lune, j'étais toujours enragé contre cet homme, n'arrivant pas à faire mon deuil, mes beaux-parents avaient alors pris mon fils pour me laisser du repos.
Le lendemain je découvris ce qui pouvait rester d'un homme.
Je n’étais pas chez moi, j’étais loin, même très loin de la ville, j’étais couvert de sang et un homme était mort juste à côté moi, comme si un animal l’avait déchiqueté.
Puis sur lui j’ai retrouvé une carte de crédit au nom d'Éva Grimms et je compris que j’avais tué cet homme en sombrant dans une sorte de folie dévastatrice ne me laissant aucun souvenir, peut-être l’instinct ?
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Je m’effrayais seul et à chaque nuit, je tentais de rester éveillé … Puis cela recommençait à nouveau.
Toujours au fil des pleines lunes, j’étais complètement anéantie je me demandais si j’avais perdu l’esprit avant que je ne rencontre Stannis… Pur hasard, en fait celui-ci m’a retrouvé endormis dans un cimetière, il avait entendu mes hurlements et ayant vu mon air hébété au réveil et apeuré, il comprit que je ne savais pas ce que j’étais.
Stannis qui était un chasseur de créature dangereuse m’expliqua ce qu’il m’arrivait, si au début je ne voulais pas la croire, je dus rapidement me faire à l’idée qu’elle avait raison.
J’avais pratiquement traversé le pays en une nuit, j’étais donc un danger pour mon fils, comment pourrais-je élever mon enfant sans la peur de lui faire du mal ?
Le sort a donc décidé de s’acharner sur moi .
Stannis me fit visiter la ville où elle résidait, une ville où beaucoup de lycan et vampire se retrouvent, celle-ci se nomme Mystic Fall, je pourrais sans doute y trouver une aide lors des soirs de pleines lunes, mon fils serait protégé et peut-être même que celui-ci deviendrait par la suite un loup-garou, j’espérais le plus tard possible, voire jamais.
J’ai alors tout plaqué, prenant mon fils avec moi et déménageant dans cette ville sous les bons soins de Stannis.
Mon petit garçon fit son entrée en maternelle, j’alternais boulot dans un salon de tatouage et mon rôle de père, maintenant c’était à moi de me rependre en main, pour offrir un bel avenir à mon fils.