{hot} Together we will touch the sky [pv Amelia]

l faisait nuit et voilà que je me retrouvais dans les rues de Mystic Falls une bouteille à la main, le nez levé en direction du ciel, les sourcils froncés. On ne voyait aucunes étoiles correctement. La pollution de la ville gâchant le spectacle bien sûr.
Oui je sortais du bar de la ville, un endroit miteux mais qui servait à boire et où j'aimais passer du temps pour m'amuser et trouver de délicieuse petite victime... J'en sortais après y avoir passé quelques heures mais l'ennui avait fini par me prendre, les humains me lassant comme d'ordinaire et ne trouvant pas de quoi assouvir ma soif d'amusement et de sang.

J'avais donc chipé une bouteille, chose facile pour un vampire de bientôt 900 ans, et avais décidé de prendre l'air. Mais les rues étaient encore trop bondées à mon goût et le bruit, me venant bien plus fort pour cause d'ouïe vampirique, n'aidait pas à améliorer mon moral alors je descendais mes yeux en direction de la forêt et un petit sourire vain s'installer sur mon visage. Prenant une gorgée de Jack avant d'avancer en direction des arbres. Une fois à l'abri des regards je pus me défouler et laisser libre court à ma force vampirique, courant, sautant m'amusant à quelques acrobaties, prenant soin de bien refermer ma bouteiller après chaque gorgée pour ne pas gâcher.

C'est alors que je sentis une présence, un peu plus loin, dans une clairière. Je m'approchais alors en silence, mon odorat m'aidant à deviner de qui il s'agissait et mon sourire se fit d'autant plus grand. Amelia... Elle aussi s'était laissée séduite par une balade nocturne... Mais depuis quand était-elle à Mystic Falls? Voilà près de six mois que je n'avais pas eu l'occasion de la rejoindre et de passer du temps avec elle et pourtant je n'avais en rien oublié son visage et son odeur.
Je n'hésitais pas alors une seule seconde et me lança dans sa direction pour être sûr qu'il s'agisse bel et bien d'elle et surtout pour que l'on se retrouver. Nous avons toujours entretenu une relation particulière, des sexfriends comme les gens disent à cette époque, mais contre mon gré Amelia avait bien plus d'importance à mes yeux que cela. Et ce même si je me refusais à l'avouer...

Toujours perché en haut des arbres, je la vis dans une clairière, seule, encore heureux d'ailleurs je n'aurais que peu apprécié la voir en compagnie d'un autre homme que moi. Me demandez pas pourquoi je n'ose toujours pas me l'avouer... En silence je descendis alors de mon arbre pour venir la surprendre par derrière. Lâchant avec un sourire amusé:



Oui bien que 900 années à mon actif je restais un éternel gamin... Lui adressant un grand sourire, fixant son visage si parfait et essayant de ne pas prêter attention au sang qui palpitait dans sa gorge...

a lune éclairait faiblement la clairière où je venais de retrouver après six moi ma très chère Amelia. Elle n'avait en rien changée, toujours aussi belle bien sûr et toujours à me donner le sourire. Il était bien rare qu'une femme ai un tel effet sur moi, hormis du temps de mon humanité alors que ma mère et ma tendre petite soeur étaient de ce monde. Voilà pourquoi Amelia avait une place particulière dans mon coeur.
Elle me sauta au cou après que je me sois manifesté, et son simple sourire me fit à mon tour sourire. La serrant contre moi, enfouissant mon visage dans mon cou, il était certain qu'elle m'avait manqué, tout en elle m'avait manqué, son visage, sa spontanéité, sa gaieté, sa manière de faire et d'être, son regard, tout. Je n'aurais pas voulu la lâcher mais je me redressais maintenant malgré tout mon étreinte mais relevant ma tête afin de pouvoir plonger mon regard dans le sien. J'eus un petit rire lorsqu'elle répliqua à ma mauvaise blague et j'ajoutais:


Ajoutais-je en lui faisant un clin d'oeil amusé. Puis je repris en regardant la clairière alentours:


Bien sûr j'étais plus que certain qu'Amelia avait tous les moyens en sa possession pour se défendre seule, elle était puissante, c'était à ne pas en douter. Elle l'était déjà à notre première rencontre, alors qu'elle avait 19 ans et l'était d'autant plus aujourd'hui.
J'abaissais de nouveau mon regard sur son délicieux visage, le détaillant un instant et caressant d'une main sa joue légèrement rosie. Ma main vint ensuite se perdre dans ses cheveux afin d'attraper sa nuque pour rapprocher nos visages et enfin pouvoir l'embrasser. ça aussi ça m'avait bien manqué... Appréciant ce baiser patiemment attendu j'eus du mal à éloigner de nouveau mes lèvres des siennes, la joie de la retrouver trahissant très certainement mon regard mais je m'en moquais je savais pouvoir faire preuve d'un minimum d'humanité en présence d'Amelia.


Chuchotais-je avec un petit sourire en coin, lui adressant un clin d'oeil complice.

l était toujours aussi plaisant de la retrouver et j'étais bien satisfait de voir que ce plaisir était partagé. Alors que je l'étreignais dans mes bras elle me demanda ce que j'avais fait pendant son absence. J'eus un petit rire, j'en avais fait des choses, mais très certainement loin d'être aussi passionnantes que les siennes. Après tout elle était une sorcière puissante et menait une quête apparemment tout autant importante... Je prend un air pensif et lui raconte en quelques mots:


Ajoutais-je en lui lançant un coup d'oeil interrogatif alors qu'elle sortait de son sac des bouteilles d'alcool. Rien d'autre n'aurait pu parfaire cette soirée. Alors je prenais la  bouteille qu'elle me tendait, trinquant avant de boire à mon tour une longue gorgée. Je plongeais de nouveau mon regard dans le sien alors qu'elle disait que je m'inquiétais pour elle. Elle avait tout à fait raison, j'avais beau savoir que ses pouvoirs étaient très puissants, qu'elle était plus qu'experte en magie, il n'empêche que je m'inquiétais toujours qu'il lui arrive un jour quelque chose. Craignant qu'elle ne me soit un jour arrachée et que je ne puisse rien faire pour l'aider comme cela avait été le cas pour ma mère et ma Katya...
J'approuvais alors d'un signe de tête fier qu'elle sache pouvoir compter sur moi et ce même si elle était puissante.

J'eus un sourire en coin alors qu'elle proposait que l'on rattrape de suite le temps que nous n'avions pas pu passer ensemble. L'attrapant par la taille je la déposais de suite au sol, dans l'herbe au centre de la clairière, aidé certes de ma vitesse vampirique mais tout en prenant grand soin à ne pas heurter la demoiselle.
La lune éclairait son visage faisant ressortir ses beaux yeux, je restais un instant au dessus d'elle mes mains plaquées au sol de part et d'autre de son visage me surélevant, me permettant de me perdre dans son regard et dans la contemplation de sa beauté. Inconsciemment je vins de nouveau déposer un baiser sur ses lèvres, un doux baiser comme il était rare que j'en accorde, signe qu'elle m'avait en effet manqué.
Une de mes mains vint jouer avec ses cheveux alors que je demandais avec un air taquin:


Je caressais du bout des doigts sa jour, ses lèvres, sa gorge avec envie bien sûr, suivant du regard la trajectoire de ma main et découvrant de nouveau son corps magnifique qui le serait d'autant plus dans quelques instants, débarrassé de ces vêtements inutiles par exemple.

opinais avec un sourire en coin alors qu'elle me demandait si au court de mes nombreux voyages j'avais pensé à elle. Bien sûr, le contraire aurait été impossible. ça m'avait moi-même surpris. Je n'ai jamais été un gars sérieux, surtout en ce qui concerne les relations avec les demoiselles. J'étais plutôt du genre à accumuler les conquêtes pour passer du bon temps mais sans les garder bien longtemps. De simples sexfriends en clair. Mais Amelia était bien la seule à avoir une place plus forte à mes yeux, même si je refusais de vraiment me l'avouer... J'avais toujours d'autres conquêtes, mais tellement moins qu'autrefois, la plupart du temps des humaines pour me nourrir, mais jamais aucunes n'arrivait à m'intéresser, m'intriguer, me passionner autant que la jolie sorcière.


Ajoutais-je pensif appréciant la vue de son visage dont je n'avais en rien oublié les traits. Je fus soulagé d’entendre qu’elle n’avait pas fait de rencontre intéressante. Bien sûr j’aurais parfaitement compris que tout comme moi elle ait eu d’autre aventure, après tout nous n’avions pas dépassé le stade de sexfriend bien qu’il était plus qu’évident que c’était plus à nos yeux, du moins au miens. Je n’aurais donc pas été gêné qu’elle ait d’autres aventures, mais si elle m’avait parlé de quelque chose de sérieux alors pour sûr je me serais emporté, contre moi, inconsciemment. Je ne me sentais véritablement pas prêt à accepter qu’elle tienne plus à un autre homme que moi, et je craignais toujours que cela arrive.
Je ne lui parlais pas de Slaine, j’espérais intérieurement qu’elle parvienne à trouver une solution à son ami et donc qu’elle ait plus de temps à m’accorder… Puis si j’avais bien comprit ce gars pouvais faire d’elle une hybride telle que lui s’il acceptait… J’adorerais que ce soit le cas, alors j’aurais l’éternité aux côtés d’Amelia sans qu’elle ne perde la vie à cause de sa nature à la fois humaine, chose que je redoutais de plus en plus avec le temps.

Aillant déposé ma bouteille après une gorgée je l’allongeais sur le dos la surplombant, la contemplant, l’envie se lisant très certainement dans mon regard. L’envie mêlé aussi à de la soif alors que je sentais son sang s’agiter dans ses veines. Mais je la contrôlais tant bien que mal. J’eus un sourire à ce qu’elle dit, ainsi dit je pouvais choisir par où commencer. Pour moi c’était déjà tout tracer, elle m’avait horriblement manqué et je ne désirais qu’une chose, découvrir de nouveau son corps. J’eus un petit rire alors qu’elle me renversait à mon tour.
Alors j’ôtai mon T-shirt, m’ébouriffant au passage mais c’était loin de m’inquiéter, sachant que sinon ce serait elle qui le ferait au court de notre ébat. Je lui enlevais délicatement le sien, restant allongé un instant pour contempler le sien avec envie. Puis je me redressais, plaquant mon torse contre le sien appréciant ce contact entre sa peau chaude et douce et la mienne glaciale de vampire. Du bout des doigts d’une main je caressais ses hanches, son dos, ses bras et le bas de son ventre, désireux de faire monter son envie avant de m’attaquer plus bas. Mon autre main s’attardait sur l’une de ses cuisses, la maintenant contre moi avec une certaine force définissant le désir que j’éprouvais à son égard. Je déposais des baisers sur sa poitrine, la mordillant par moment, relevant des yeux taquins à son égard.

e fus touché par ce qu'elle dit. Les séparations lui étaient en effet difficile, son passé y jouait sûrement. Mais je n'avais pas envie de la voir broyer du noir alors, replaçant une de ses mèches de cheveux derrière son oreille j'ajoutais avec un sourire:


Je ne savais si j'en étais capable et pourtant au fond de moi je me demandais si je pourrais supporter de la voir de nouveau partir sans moi. Plus notre relation durait et plus elle gagnait en importance à mes yeux et hantait mes pensées. J'ajoutais alors chuchotant au creux de son oreille:


Je voulais la voir sourire, ne pas penser au fait qu'on avait été séparés et que cela lui avait sûrement été d'autant plus dur que pour moi dont mon humanité laisse à désirer. Sauf à son égard certes.
Nous attaquions alors nos étreintes de retrouvailles, nos corps s'enlaçant et se plaisant au contact l'un de l'autre. Tandis que je couvrais sa poitrine de baiser, la taquinant en mordillant sa peau et ses tétons elle entreprit de s'attaque elle aussi à mon plaisir. L'excitation nous gagnait à la fois créée par nos retrouvailles additionné à notre superbe situation, les souffles se faisant plus chaud, notamment le sien, appréciant de le sentir brûler ma peau.
Mais même si mon souffle ne pouvait se réchauffer autant que le sien, il n'en restait pas moins qu'elle savait s'y prendre avec moi. Ma main qui s'était attardée sur sa cuisse remonta jusqu'à son intimité, la caressant d'abord du bout des doigts avant de la pénétrer. Faisant monter son plaisir et excitation mais sentant tout aussi la mienne grimper je la retournais de nouveau sur le dos, l'embrassant avant de la débarrasser du reste de ses vêtements appréciant la vue de son corps dénudé et sa peau magnifiquement pâle éclairé par les rayons de lune. Je la contemplais un instant sans pour autant cesser de la caresser. Puis je l'embrassais, continuant nos préliminaires, sentant la faim monter mais préférant attendre avant de la mordre, sachant qu'elle en souffrirait bien moins lorsqu'elle aurait autre chose à penser. Et ça allait bien rapidement être le cas...

Quelques temps plus tard, alors que j'appréciais ses formes, déposant des baisers et autres marques d'amour sur son corps je décidais de la redresser de nouveau. Reprenant notre position assise, elle a califourchon sur moi pour mieux pouvoir plonger mon regard dans le sien. Attrapant ses hanches c'est alors que je la pénétrais sans cesser de la fixer, dégustant les expressions que prenait son doux visage. Continuant de la pénétrer, de faire va et vient plus ou moins violents ou rapides je sentais ma faim toujours présente.
Je ne me privais donc pas et planter mes crocs dans sa gorge, sachant qu'elle éprouverait suffisamment de plaisir pour que cela en rajoute plutôt que ne la fasse souffrir.

eus un sourire lorsqu’elle dit qu’on resterait ensemble pour toujours. Je n’avais jamais été très ouvert sur mes sentiments alors je n’ajoutais rien. Etait-ce vraiment ce que je désirais ? Vivre pour toujours aux côtés d’une seule et unique personne ? Je ne m’étais jamais vu ainsi, en couple, après tout j’ai aujourd’hui 900 et tout ce que j’ai fait jusqu’à récemment c’est d’aller d’une conquête à l’autre sans faire place aux sentiments et ne pensant qu’à m’amuser et profiter. Alors penser qu’il me faudrait être fidèle à une seule personne sans m’autoriser d’écarts c’était une grande première. Mais est-ce que j’étais prêt à faire cela pour Amelia ? Je l’aime c’est indéniable mais je ne me le suis toujours pas avoué, je ne lui ai jamais chuchoté, ne lui faisant comprendre que par mes actes. C’était peut-être lâche et méchant, je ne voulais pas du tout l’être avec Amelia, mais je ne pouvais pas non plus changer du jour au lendemain… malheureusement peut-être…

Je lui proposais alors de la suivre et j’eus un sourire attendri face à la joie qu’elle laissait paraître à cette idée. Elle me touchait vraiment cette sorcière, c’était peu de le dire… D’ailleurs en parlant de toucher, on pouvait dire qu’elle le faisait ce soir très bien dans les deux sens du terme…
Afin de fêter nos retrouvailles nous ne pouvions passer à côté de l’aspect physique et charnel de notre relation. Très rapidement on se retrouvait enlacés, liés ne désirant se séparer l’un de l’autre, le contact de notre peau nous ayant manqué. J’appréciais la chaleur qui émanait de son corps, contrastant énormément avec la froideur de ma peau, me laissant aller à la mélodie de son cœur qui s’emballait plus nos préliminaires prenaient en passion. Si j’avais eu un cœur en état de marche sa mélodie aurait été au même rythme que celui de ma compagne. Elle savait y faire ma Amelia, c’était peu dire… Ce n’est pas tous les jours qu’une humaine peut se vanter de donner du plaisir à un vampire de plusieurs siècles tout de même !

Nos préliminaires duraient le temps qu’il fallait faisant en sorte de la mettre dans de bonnes conditions pour ce qui allait ensuite venir, car oui je pensais à son plaisir plutôt que de me contenter du mien. J’aimais ne pas me montrer trop violent à son égard, craignant toujours de la briser ou de lui faire mal, chose que je n’aurais pu me pardonner.
Nous échangeâmes un nouveau regard mêlé de sourire avant que je ne la pénètre, attrapant avec force et envie ses hanches et les plaquant contre les miennes, avide de sensation, me désaltérant de son souffle plus rapide, chaud et saccadé. Pendant un instant je tentais de retenir ma soif, mais le plaisir était trop important et me faisait rapidement perdre le contrôle. J’accélérais le rythme, le chuchotement de sa voix dans mon oreille m’excitant d’autant plus et laissant mon contrôle en mauvaise passe. La seconde qui suivit, à l’aide de ma vitesse vampirique, je la plaquais contre un  arbre, la prenant par terre plus violemment encore, mon regard c’était obscurci la soif se faisant d’autant plus intense, me laissant allé à mon instinct vampirique je plongeais mon visage dans sa gorge et y plantais mes crocs afin de savourer son sang…

Il était exquis, la situation le teintant d’encore plus de goûts appréciables, j’aurais aimé ne jamais lâcher prise de cette gorge, mais après plusieurs gorgées avides, alors que notre plaisir atteignait son summum je m’éloignais. M’autorisant une dernière gorgée gourmande lorsqu’ensemble nous atteignîmes le plaisir ultime. Nos souffles étaient mêlés se calmant petit à petit tout comme nos mouvements. Me retirant alors d’elle je la retournais pour qu’elle me fasse face, légèrement inquiet de la morsure que j’avais pu lui infliger lors de notre ébat.
La situation m’avait en effet laissé emballer et je l’avais mordu plus profondément et violemment que je ne l’avais voulu, me mordant le poigné je lui proposais mon sang, afin qu’elle guérisse :


Je savais qu’elle le savait, mais ne pouvais m’empêcher de le lui affirmer de nouveau, il m’aurait tellement blessé qu’elle me craigne.

avais pénétré Amelia, avec violence, en même temps j’avais toujours eu grand mal à me contrôler avec elle, contrairement à d’autres. Le plaisir qui me happait lors de nos ébats était si fort, si envoutant que j’en oubliais qu’elle n’avait pas la même résistance que moi. Mais heureusement elle restait forte et tenait toujours le coup, appréciant plus qu’il n’en fallait pour me faire plaisir. Voilà ce qui me prouvait qu’elle était particulière à mes yeux.
Lorsque j’étais dans ses bras j’avais tendance à oublier tout ce qui nous entourait, rien d’autre ne m’importait qu’elle, que ses sourires, ses paroles, ses gestes et regards. Rien d’autres. Je me montrais sans pitié envers ceux qui ruinaient nos moments seuls tous les deux et je sais qu’au fond de moi je maudissais cet être, ce Slaine, qui l’entraînait toujours avec lui loin de moi. Mais je ne pouvais pas que le haïr, car si j’avais bien compris, une fois qu’il serait parvenu à ses fins, alors il pourrait faire de ma Amelia un être immortel, tel que lui. Une hybride. Mais tout ce qui m’importait le plus était qu’elle puisse vivre une éternité. Peut-être qu'à ce moment-là je changerais ... Qui sait ... C'était sûrement le déclic qu'il me fallait pour me rendre compte de l'importance de mes sentiments à son égard.

Mais pour le moment telle n'était par la question nous étions bien trop occupés pour penser à ce genre de choses. Et c'était mon occupation favorite avec Amelia. J'adorais ces moments intimes que nous partagions ensemble et même si je ne savais pas où me menait cette relation. J'étais persuadé d'une chose, je ne mettrais jamais fin à nos ébats. C'était trop bon et trop jouissif pour s'en passer.

On atteint d'ailleurs cette jouissance, soupirant tous deux de bonheur et de satisfaction. Dans l'extase et la violence du moment je l'avais mordue avec force, soif et envie. Je n'avais pas fait attention à la force que j'appliquais sur son cou, sur sa gorge blanche et douce. Si bien que lorsque je m'en éloignais pour la contempler je me rendis compte de l'hématome qui en résultait. Au milieu de cet énorme blessure suintait deux entailles résultant de la force de me crocs que j'avais planté précédemment.
Je m'en excusais auprès d'Amelia, je n'aimais pas la blesser ainsi et surtout ne pas m'en rendre compte. Qui sait si un jour je ne la tuerais pas sans m'en rendre compte ? Qu'elle me sourit me rassura et me fit à mon tour esquisser un sourire. Elle se délecta de mon sang lui permettant de retrouver des forces et de guérir ce que je lui avais fait.

Alors qu'elle me rassurait je me calmais l'entourant de mes bras je vins plonger mon visage dans son cou, appréciant la douceur de sa peau et son odeur enivrante et apaisante. Puis après quelques instants je l'allongeais contre moi au centre de la clairière. Tous deux fixant le ciel en silence nous remettant de ces retrouvailles sportives qui n'étaient pas prêtes d'être finies. Mais nous avions encore du temps pour nous y remettre...
Je lui caressais doucement les cheveux et sa joue appréciant le contact de ma peau gelée avec la sienne encore chaude. Puis je lui demandais :


La question était sortie sans que je ne m'en rende vraiment compte. Je ne doutais pas d'elle, mais au fond je ne comprenais pas comment il se faisait qu'une sorcière aussi douce et adorable qu'elle puisse s’intéresser et surtout avoir confiance en un être aussi pervers, dur, sadique et sans pitié que moi.

étais heureux de retrouver Amelia. Ne me demandez pas pourquoi je ne saurais vraiment le dire. Je n’ai jamais été quelqu’un de romantique et encore moins d’attentionné. Du moins depuis que je suis vampire. Mais avec Amelia, tout changé, je redevenais comme le Shannon que j’étais du temps où ma mère et ma sœur étaient toujours à mes côtés. Et c’était sûrement ce qui faisait que je tenais tant à elle. Je retrouvais une infime partie de mon humanité et ça m’enivrait. Mais est-ce que c’est vraiment ce que je suis aujourd’hui, ça je ne peux pas l’affirmer.

Amelia a toujours réussi à faire ressortir ce côté plus bon et doux de ma personnalité. Une partie de moi adorait ça, tandis qu’une autre le redoutait. L’air de rien c’est compliqué d’être vampire. Mon humanité je l’avais rejeté à ma transformation, je crois même que je l’avais rejeté déjà humain, lorsque j’avais vu ma très chère mère et mon adorable sœur torturées, violées et massacrées sous mes yeux. Je pense que c’est à partir de cet instant que je n’ai plus été humain, que je suis devenu avide de violence et de vengeance, et ma transformation n’a fait qu’accroitre cela. Neuf siècle sans humanité et voilà que cette magnifique sorcière ravivait des sensations que je pensais avoir oublié depuis si longtemps, dont je ne pensais plus être capable d’éprouver. Ça avait de quoi vous retourner la tête, engendrant à la fois envie et peur.

Bien sûr je n’avais pas peur d’Amelia et je ne lui en voulais pas, au contraire, mais j’étais perdu, je n’aimais pas ça, perdu dans ce que je pensais, ce que je ressentais mais aussi dans mon contrôle de moi-même. Et ça me déstabilisait. Mais je ne le montrais pas, je n’avais pas envie de préoccuper Amelia avec ça, et je tenais toujours bien trop à nos retrouvailles pour lui en faire part. Alors je me taisais, et oubliais en me perdant dans son regard magnifique et infini.
Je m’excusais pour la blessure que je lui avais infligée. D’ordinaire je ne m’excuse jamais. Ou du moins ce n’est pas sincère. Mais là ça l’était. Encore un privilège que j’accordais à cette exquise sorcière. Lui donner mon sang ne me gênait en rien, la voir guérir et reprendre des forces me redonna le sourire. Cette pâle esquisse s’installant de nouveau au coin de mes lèvres.

Je lui caressais les cheveux alors que cette question s’échappait de mes lèvres. Ecoutant sa réponse ma main vint jouer avec ses doigts, regardant nos mains s’entremêler écoutant avec attention ce qu’elle disait. Ce qu’elle me dit me toucha, c’était peu dire.
La plupart des demoiselles que je côtoyais avaient peur de moi donc nécessitaient hypnose, ou alors n’avait intérêt que dans ce que je pouvais leur procurer. Mais Amelia était différente, comme elle le disait elle s’intéressait à qui je suis réellement, sans se stopper uniquement au fait que je sois vampire. Je relevais alors les yeux vers elle et vu à quel point elle était sincère dans ce qu’elle dit.

Je basculais alors au-dessus d’elle, la surplombant pour mieux l’observer avant d’ajouter avec un froncement de sourcils :


Puis j’eus un sourire avant d’aller l’embrasser de nouveau. Je ne la méritais pas, c’était certain, et je craignais qu’elle ne se lasse un jour de moi, qu’elle ne finisse par être effrayé en découvrant ce que j’ai fait que ce soit de mon temps d’humain ou de vampire. Je savais que jamais je ne la laisserais partir facilement, et craignais de n’en devenir violent. Mais je chassais ces préoccupations de mon esprit. Pour l’instant tout se passe pour le mieux entre nous, alors pourquoi broyer du noir pour rien ?

e savais qu’Amelia était sincère envers moi, elle me disait tout, ne me cachait rien, du moins pas que je sache et que je ne puisse me l’imaginer. Elle m’aimait et n’avait pas peur de le dire à voix haute. Elle était forte et directe, une femme en apparence fragile et pourtant pleine de caractère. Si forte, si attirante, elle avait tout pour elle.
Elle m’aimait. L’amour est vraiment un sentiment que j’ai du mal à comprendre ou plutôt que j’ai oublié. J’ai connu l’amour, mais non pas envers une femme, mais à l’égard d’une mère et d’une sœur. J’ai maudit cet amour qui m’avait rendu si faible au pont de ne pouvoir les protéger, cet amour puérile et inutile qui m’avait pris tout ce que j’avais, tout ce à quoi je tenais. J’avais oublié ce qu’il nous fait ressentir. Mais voilà qu’inconsciemment je le redécouvre avec Amelia, et je ne sais dire si c’est une bonne chose ou non.

C’est un sentiment si enivrant, qui vous submerge, qui s’immisce en vous sans crier garde. Mais je n’ai pas oublié mon passé, ce traumatisme ridicule d’antan, ces pertes si dures que ce sentiment a engendré, une torture comme je n’en ai jamais connu. Je ne savais dire si j’étais prêt à le risquer de nouveau. Aimer Amelia et vivre cet amour au risque qu’il m’affaiblisse, m’aveugle et m’empêche de la protéger comme il se doit bien qu’il soit indéniable qu’elle soit puissante… Ou alors enfermer cet amour au fond de moi, me le refuser et être sûr qu’Amelia n’en sera que protéger.

Elle m’expliqua pourquoi et j’écoutais chacun de ses mots. Elle remarqua que j’étais un peu ailleurs et tenta de me faire parler pour comprendre la raison. Je continuais de la fixer, l’embrassant avant de m’allonger à ses côtés, sa main toujours dans la mienne, venant la déposer sur mon torse là où autrefois un cœur battait de vie.


Chuchotais-je, mon regard se perdant dans l’infini du ciel nocturne recouvrant la clairière dans laquelle nous nous trouvions.

Ajoutais-je avec un petit sourire avant de presser plus fort sa main contre mon torse qui ne se soulevait en rien, dont rien ne résonnait en son creux, une peau glaciale. Un corps mort voilà ce que c’était.


Ajoutais-je en lui adressant un sourire, j’étais loin d’être un homme bien, j’avais tué dans d’êtres et avais apprécié. J’avais fait tant de massacre m’en délectant et m’éclatant de plus belle.

lle était préoccupée, son statut et son travail avec ce Slaine semblait bien loin d’être simple et intérieurement ça m’inquiétait. Mais je restais persuadé qu’Amelia est une sorcière forte, elle a tout pour réussir et imposer le respect, alors j’espérais qu’elle saurait l’aider pour qu’enfin il la laisser vivre tranquille sa vie. Elle le méritait amplement à mes yeux.

J’écoutais ce qu’elle dit, tout ce qu’elle fit me fit voir qu’elle me comprenait, que ce soit dans ce qu’elle dit ou dans son regard je voyais qu’elle comprenait mon refus de sentiments. Elle était beaucoup trop bien pour moi c’était sûr maintenant. Je pensais pas du tout la mériter et surtout mériter qu’elle m’attende ainsi, on était tellement opposé l’un à l’autre c’était fou d’être malgré tout autant liés… Je la remerciais d’un regard déposant un nouveau baiser sur ses lèvres rosies un sourire reconnaissant sur les miennes.

Puis elle me questionna de nouveau me prenant un peu de court et alors je me redressais, m’asseyant, réfléchissant un instant à ce que j’allais pouvoir lui répondre. Pourquoi ? Difficile de répondre, enfin je connaissais la réponse, mais n’aimais pas l’expliquer. Je n’aimais pas parler de mes sentiments, je me sentais mal à l’aise avec, ça me rendait trop humain et je ne le supportais pas… Le bonheur… Je ne pensais pas y avoir le droit. Je l’avais connu le bonheur, humain, aux côtés de ma mère et de ma sœur, mais depuis aucune joie n’avait égalée cette époque. J’étais heureux ces temps-ci que ce soit de mon amitié avec Noa, ou Felicia ou encore de cette relation privilégiée avec Amelia, j’en étais heureux, mais rien n’égalait ce bonheur que j’avais connu aux côtés de ma sœur et ma mère… Et je savais que je ne méritais pas de reconnaître tel bonheur, ce que j’avais commis au court des neuf cent dernières années ne me l’accorderait jamais. J’avais fini par m’y faire…Je répondais simplement sans intonation, comme si je disais l’évidence :


Oui, c’était une autre raison, je craignais qu’en connaissant pareil bonheur que celui du temps de mon enfance j’en finisse par les oublier, toutes deux, les deux amours de ma vie, et ça je ne pouvais le supporter. Je ne le voulais pas. Je serais à mon cou le collier et la bague qui pendait toujours à mon cou, ne m’en séparant jamais, ultime souvenirs de mes deux anges…
Je tournais la tête vers Amelia lorsqu’elle me dit qu’elle pouvait faire revenir ma mère si je le souhaitais, mon regard était presque celui de l’enfant que j’étais auparavant, je le sentais, sa proposition était plus qu’alléchante, mais je me détournais de nouveau. Comment pourrais-je faire de nouveau face à ma mère ? à ma sœur ? Après ce que j’étais devenu ? Je n’osais imaginer leur réaction, leur déception. Alors je regardais de nouveau Amelia, lui caressant tendrement la joue :


Je me secouais alors avant de froncer les sourcils et buvant une gorgée de la bouteille qu’elle avait ramené. Disant avec un petit sourire, fixant le ciel :


Dis-je désespéré de moi-même, n’étant d’ordinaire pas ainsi. Encore un effet qu’avait Amelia sur moi, elle faisait ressortir plus que ce que je ne suis d’ordinaire, une vraie magicienne…

e ne sentais pas du tout le gars avec qui traînait Amelia, elle ne faisait qu’en dire du bien mais mon instinct continuait de me dire qu’il était pas sain pour elle. Mais à chaque fois que je la questionnais un peu plus elle évitait le sujet… J’espérais vraiment réussir à lui en parler un jour… Peut-être un peu plus tard ce soir d’ailleurs qui sait !

Elle me proposait de faire revenir ma mère et sœur, mais d’une part je ne saurais trop comment leur faire face, d’autres parts je savais que cela ne serait pas sans conséquences sur Amelia. Il était hors de question qu’elle se démène autant pour moi. Encore une fois je ne le méritais pas, j’avais fait trop de connerie pour qu’on m’accorde tel présent !

On parlait sentiment et comme toujours je me braquais. Je ne me sentais jamais prêt à assumer, un peu lâche je restais persuadé que je ne serais jamais digne de l’amour que je lui porte et qu’elle me rend. Ça faisait mal au cœur, mais je n’en ai pas… enfin, plus ou moins… J’approuvais en hochant la tête à ce qu’elle dit. Cela risquait de mettre un peu de temps mais on ne sait jamais ce que nous réserve le futur !

J’eus un petit rire alors qu’elle insistait pour me ramener mes chères deux petites protégées d’autrefois et je déposais une douce bise de gratitude sur sa joue :


Je regardais le ciel me rendant compte que j’avais un peu pourri l’ambiance romantique de nos retrouvailles, mais ma vue fut rapidement changée par la vue du visage clair et lumineux de ma douce Amelia. J’opinais :


Mais ça faisait aussi du mal, la culpabilité remontait toujours malgré tout c’était bien le problème. Et j’ajoutais alors qu’elle buvait goulument à la bouteille :


Demandais-je en enlaçant ses hanches, continuant de la regarder ne désirant pas être le seul à se confier… Aimant avant tout l’écouter.

melia me demanda si j'étais vraiment sûr de mon choix. Contre toutes attentes je l'étais... Je mourrais d'envie de les revoir, bien sûr, mais je craignais aussi ces retrouvailles. Surtout si elles se passaient ici, à Mystic Falls. Enfin faut dire que partout sur terre ma réputation laisse grandement à désirer. Je restais persuadé que si elles me voyaient tel que je suis aujourd'hui et même le monde comme il est désormais, cela ne leur ferait plus de mal que de bien. Et ça je ne pouvais l'accepter comme elles ont déjà suffisamment souffert pour au moins mille vies. J'hochais donc de nouveau la tête, avec un sourire en coin pour qu'elle comprenne que j'en étais en effet sûr.


Ce que j'aime avec Amelia, c'est qu'elle fait ressortir une part plus douce de ma personnalité, plus attendrie, part que je pensais avoir perdue à tout jamais. C'est pourquoi je tenais tant à elle, parce qu'elle me fait sentir bien plus qu'elle ne l'imagine... Et pas seulement lorsqu'on couche ensemble, mais aussi lorsqu'on parle, et même rien qu'en se regardant. Et pour cela je lui serais redevable à jamais même si je suis maladroit pour le montrer. C'est peu dire.
Je la regardais avec de grands yeux quand elle dit qu'elle pensait que je n'étais pas heureux avec elle. Avec sérieux je dis de suite:


Mon regard s'attendrit lorsqu'elle se mit en face de moi. Calant mes bras autours de ses hanches je lui caressais distraitement le bas du dos, sa peau était encore tiède mais paraissait brûlante à côté de la mienne, déposant des baisers dans le creux de son épaule. Puis je la questionnais sur ses propres parents. J'en avais assez de parler de moi et de mon temps d'humain, mais jamais je ne me lasserais d'en découvrir plus sur elle.
Elle se refroidit et je me redressais pour mieux la voir. La questionnant du regard, les sourcils légèrement haussés. Ce qu'elle dit ensuite me refroidit à mon tour... Face à l'horreur de ses parents, mon regard se fit froid, énervé, je ne l'avais pas eu depuis bien longtemps ce regard, signe qu'elle comptait vraiment pour moi encore une fois. D'une voix dure qu'on ne me connaissait pas non plus, résultat de la colère et de l'énervement quant à cette découverte j'ajoutais:


Je n'aimais pas qu'on fasse du mal à Amelia, mais alors que ce soit ses parents qui aient fait cela m'empli d'autant plus de colère. A l'instant, je n'avais qu'une envie, les tuer pour l'avoir rendue triste, ou revenir en arrière pour l'arracher de leurs griffes moi-même. Je tentais de me calmer et caressais la joue d'Amelia ce qui eu lieu de me détendre petit à petit:

eus un petit rire mais elle n’avait pas tort. J’avais toujours eu l’art de me mettre dans des situations difficiles et dangereuses. J’aimais ça et me moquais royalement d’en sortir blessé ou quoi que ce soit. J’allais pas pleurer, c’était pas mon style. Puis j’ajoutais avec un haussement de sourcil :


Ajoutais avec un petit air moqueur qui faisait comprendre qu’elle n’était pas mieux que moi mais que tout comme elle je serais toujours là pour elle et pour la tirer de situations complexes ou dangereuses. Je savais qu’elle pouvait se débrouiller seule mais quand même rien que pour le plaisir des remerciements qui venaient à la suite du sauvetage je ne pouvais m’en passer !

Je n’aimais pas qu’elle pense que je me jouais d’elle ou quoi que ce soit. Ce n’était pas mon style et ça l’était encore moins avec elle. Elle était différente des autres c’était certain et c’était la seule à avoir tant d’importance pour moi. Il fallait qu’elle le sache mais je ne savais pas comment le dire. J’avais imposé tant de limite à mon humanité que ce n’était pas chose simple de s’ouvrir. Je n’aime définitivement pas ça. Mais déjà avec Amelia je m’ouvrais bien plus qu’avec d’autres. Elle en savait plus que quiconque sur ce que je ressentais, c’était son privilège à elle et rien qu’à elle. Je lui souris, attendri :


Ça me faisait aussi peur même si je ne me l’avouerais jamais. Mais je ne voulais pas qu’elle ai peur. Si tel était le cas alors je préférais largement m’éloigner pour qu’elle ne s’attache pas plus et donc n’ai pas plus peur… Mais c’était aussi plus simple à dire qu’à faire.
Elle me parla de ses parents et ma colère jailli. Je n’aimais pas entendre ça, je n’aimais pas savoir qu’elle avait vécu de telles atrocités. Je rêvais d’écraser leur crâne à main nu et de les entendre supplier et surtout s’excuser auprès de leur fille. Leur fille sérieux ! Comment peut-on rejeter son propre enfant et le faire ainsi souffrir alors qu’il n’est pas en âge de faire quoi que ce soit de plus pour les contrer ? ça me répugnait… J’allais de nouveau injurier ses parents mais m’abstient, elle n’avait peut-être pas besoin de ça et surtout Amelia ne semblait pas à l’aise avec ce sujet.
Alors je lui caressais la joue ce qui eut lieu de doucement me calmer et me rendre un peu plus serein. Je le fus d’autant plus lorsqu’elle me rassura disant qu’elle et son ami Slaine s’étaient débarrassés ensemble de ces parents ignobles et irresponsables. Je poussais un soupir de soulagement :


Avouais-je en bougonnant, j’avais toujours été un peu jaloux de tout le temps qu’ils passaient ensemble. Pendant un temps j’avais cru qu’elle était plus qu’une alliée pour lui et je n’aimais pas ça. Mais finalement Amelia m’avait répété encore et encore qu’il n’en était rien. J’avais toujours eut confiance en Amelia alors je l’avais cru, après tout je sais qu’elle ne me mentira pas.