Prochaine connerie en cours de chargement [Léo/Kaya/Elena]

J’éteignis mon réveil dans un bâillement, ça y est, on était lundi, et après n'avoir dormi que deux heures il fallait déjà pensé à retourner en cours. Je n'étais pas franchement motivé par cette idée, mais je n'avais pas vraiment le choix. J'avais déjà sauté pas mal de cours ce mois ci, il fallait vraiment que je m'y mettes. Même si ça ne m'enchantais pas, surtout parce que j'avais eu un très long  week end, pas dans la durée, bien entendu, même si j'aurais bien aimé. Entre le samedi matin où j'avais passer ma matinée à expliqués certains thèmes de cardiologie à Elena qui ne m'avait pas franchement soutenu sur ce coup là. L'après midi où celle ci m'avait traîné dans les boutiques pendant des heures et enfin notre soirée qui avait été très mouvementée puisqu'on avait réussi à se mettre ensemble et se prendre la tête dans la même soirée. Et puis c'était sans compté mon père qui s'était fait attaqué par je ne sais pas trop quoi. Oui, je commençais à douter qu'un psychopathe se soit fait greffer de plus grosses canines ou bien limés les dents pour pouvoir égorger ses victimes, même si c'était ma seule théorie pour l'instant, autant dire pas franchement terrible pour quelqu'un qui avais passé le restant de son week end, de jour comme de nuit, sur les rapport de police de son père. Et il y avait encore un point qui me paraissait flou, les victimes étaient toutes vidées de leur sang, mais ce sang il passait où exactement ? C'était pas comme ci on avait retrouvé 5 litres de sang sur les scènes de crimes à chaque fois. Je ne voyais pas pourquoi quelqu'un voudrait égorger des gens pour récupérer leur sang, à moins d'être Dracula. Je ris à cette idée idiote et sortis de mon lit pour descendre prendre mon petit déjeuner dans la cuisine. Mon père était déjà partit travailler, pas étonnant qu'il soit parti tôt il avait passer sa journée du dimanche à strictement rien faire comme si la soirée de la veille n'avait jamais eu lieu. Je n'avais pas chercher à en savoir plus et l'avait laissé vaquer à ses occupations, soit ce jour là, dormir. J'avalais rapidement mon bol de céréales avant de remonter me préparer. Une fois lavé et habillé, j'attrapais les quelques bouquins de cours, posés sur mon bureau, dont j'aurais besoin pour la journée. Je les gardais à la main puisque mon sac était resté chez Elena et je n'avais pas trouvé le temps de le récupérer. J'envoyais d'ailleurs un message à celle ci pour savoir si elle souhaitais que je la prennes en passant. Elle ne mit pas de temps à répondre, je j'ouvris le message bien que je sois déjà au courant de la réponse avant même de la lire. J'attrapais ma veste et mes bouquins avant de sortir de la maison, fermant à clés derrière moi.

En arrivant devant chez Elena, je l'aperçus déjà dehors en train de m'attendre, je m'arrêtais donc à son niveau, laissant le moteur tourner tandis qu'elles jetait nos sacs à l'arrière. Elle m'embrassa en montant dans la voiture coté passager et me demanda des nouvelles de mon père. Je lui racontait donc mon dimanche, on ne s'était pas vraiment parler depuis samedi soir, je n'avais pas vraiment chercher à lui envoyer de messages avant ce matin, la laissant digéré la façon dont je l'avais planté sur le perron ce soir là. Quand je mentionnais mes recherches, elle finit par me demander si j'avais trouvé quelque, je préférais en rire que de me rappeler que mes heures de recherches s'étaient avérées complètement inutiles. C'est pour ça que je lui répondis dans un rire :


Nous arrivâmes sur le parking avant qu'elle ne réponde, en regardant l'heure je remarquais qu'on était à la bourre pour le cours de sciences occultes, un cours parfait pour pouvoir prolonger ma nuit. J'attrapais mon sac et mes livres avant de fermer ma voiture d'un clic sur la clé, ça pouvait être pratique parfois la fermeture centralisée ! Puis je me dépêchais de rattraper Elena, quand j'arrivais dans les couloirs elle passait déjà la porte de l'amphithéâtre. En m'installant près d'elle je lui reprochais de ne pas m'avoir attendu, le prof n'était pas encore là, je ne perdus pas plus de temps et commençais déjà à m'étaler sur ma table pour piquer une sieste.

Je somnolais déjà quand la prof entrait dans l'amphi qui était, soit dit en passant, quasi désert. Seul quelques élèves portaient une réelle attention à ce cours, bref, l'endroit idéal pour faire une bosse sieste. Elle commença son cours sans vraiment prêter attention aux élèves en train de geeker sur leurs téléphones ou, comme moi, de dormir étalés sur leur table. Je tendis distraitement l'oreille, ne trouvant pas vraiment le sommeil, et souris en l'entendant dire que le sujet du jour serait les vampires, décidément cette histoire loufoque où l'on pouvait concevoir que les vampires existaient me suivait aujourd'hui. Je remarquais d'ailleurs qu'Elena avait également redressé la tête à ces mots. On allait donc parler de ces monstres sanguinaires assoiffés de sang que les gens trouvaient attirants depuis cette trilogie accablante de Stephenie Meyer adaptée au cinéma, le rendant ainsi pris d'assaut par des filles hystérique devant Edward ou Jacob. Je n'avais jamais vraiment compris cette folie, le mythe du vampire était passé du monstre que personne n'aurait voulu être, à cette espèce de boule à facette que tout le monde voulait devenir, je trouvais ça d'un ridicule... Elle suscita mon intérêt en démontant ces vampires "bling-bling". Je relevais la tête lorsqu'elle mentionna également Dracula, qui était également, selon elle, que pure fiction. Je ris intérieurement en l'entendant dire ces mots, bien évidemment que ce n'était que pure fiction, ça n'existait pas vraiment. Je relevais tout de même la tête et posais celle ci dans l'une de mes mains, accoudé à la table, pour l'écouté, curieux d'entendre ses propres théories, après tout mon tueur en série avait, de ce que j'avais réussis à en déduire pour le moment, tout d'un fanatique aux tendances vampiriques, il valait peut-être mieux pour moi de m'informer sur le sujet si j’espérais coincer ce taré. Je n'étais pas le seul à avoir montrer de l'intérêt à près qu'elle eut pris la parole, la prof avait l'air ravie et continua donc sur sa lancée en nous précisant qu'elle répondrait à toutes les questions s'il y en avait. Le restant de son récit s'ensuivit à une vitesse plutôt impressionnante, elle s'arrêta un instant, et je glissais à Elena d'un air moqueur :


En effet je voyais qu'Elena était assez attentive au cours, et de mon coté, j'étais pris de cette envie de chahuter, même si le cours m’intéressais, de toute façon je pouvais bien faire les deux en même temps.