Serais ce le mirage de ma vie ? || Elena & Davis

You Belong With Me

Cela faisait bientôt deux semaines que je n’avais plus de nouvelles de Damon et j’avoue que ça m’inquiétait sérieusement étant donné son état… J’avais fait tout mon possible pour essayer de retrouver Klaus, en vain. Je ne pouvais pas me résoudre à l’idée de le perdre à nouveau et de ne plus jamais le revoir. Si seulement je savais où il était ! Et si je ne parvenais pas à le trouver, je n’avais plus qu’à prier maintenant pour que ce soit lui qui me trouve… Je me sentais tellement seule. Quelquefois, la vie est un voyage qui est bien préférable de faire avec un compagnon à ses côtés. Mais, parfois, on perd son compagnon sur le chemin comme ce fut mon cas il y a deux ans. Le voyage devient alors insurmontable et on essaie de trouver à quoi se raccrocher à la vie même si ce n’est pas facile. Personnellement, je m’étais accrochée à mon rêve, celui de devenir écrivain, pour ne pas perdre pied. C’était surtout une raison suffisante pour que je ne pense plus à lui. La vie est ainsi faite, tout le monde n’a pas le droit à une fin heureuse…

Ce soir, j’avais besoin de sortir prendre l’air. Dehors, le ciel était noir et il tombait des cordes mais ça n’allait pas m’empêcher de prendre ma voiture. Je roulais alors en pleine nuit sans savoir où j’allais ni pour combien de temps. C’est alors que je me retrouvai sur le pont Wickery qui me rappelait tellement de mauvais souvenirs… D’abord, la mort de mes parents puis, deux ans plus tard, la mienne… J’avais également tenté de me suicider sur mon pont mais Damon est arrivé à temps pour me sauver la vie, tout comme Stefan lorsqu’il m’a sorti de la voiture pour m’empêcher de me noyer.

Alors que j’étais toujours dans mes pensées, je ne faisais plus trop attention à la route. C’est alors que je freinai brusquement pour éviter quelqu’un qui se trouvait en plein milieu de la route. Le pare-brise était humide. Je repris mes esprits et essuyai la buée qui m’empêchait de déceler qui j’avais failli heurter. C’est alors que je le reconnus : Damon ! Je ne pouvais pas en croire mes yeux. Pourtant, il était bien là, sur ce pont. Je sortis précipitamment de la voiture et accourus vers lui en lui sautant au cou. Je l’enlaçai un peu vivement tellement que j’étais heureuse de le revoir. Je pris alors une respiration profonde pour me calmer et prendre la parole :

« Ça va, tu n’as rien ?? Tu ne peux pas savoir à quel point j’étais inquiète, j’ai bien cru ne plus jamais te revoir… »

Je le regardai et mis mes mains délicatement sur son visage pour m’assurer qu’il n’avait rien, c’est tout ce qui m’importait en cet instant.  

You Belong With Me

Je venais à peine de le retrouver, je ne voulais pas le perdre à nouveau. Et dire que j’avais failli l’écraser avec ma voiture, c’est dingue ! Je le pris alors dans mes bras et le serrai fort comme si j’avais peur qu’il s’en aille encore une fois. L’averse était telle, que la pluie tombait abondamment et de façon torrentielle sur le sol. En l’espace de cinq minutes, Damon et moi étions trompés comme une soupe mais ça ne m’empêcha pas de me blottir contre lui et de regarder son visage qui m’avait tant manqué. Posant doucement mes mains sur son visage, j’essayais de croiser son regard d’un bleu azur mais il avait l’air désorienté. C’est alors que je poursuivis d’un ton rassurant : « Eh regarde-moi, je suis là maintenant, tout ira bien. » Il releva la tête et m’étreignit fortement. Seulement, il prononça un nom à mi-voix, celui d’Amara. J’étais confuse. Je pris donc la parole : « Nan, c’est Elena, Elena Gilbert ! » Il semblait très affaibli, vraiment fatigué et me parlait comme s’il venait d’une autre époque. A en juger par sa mauvaise mine et ses hallucinations, je commençai à soulever sa manche pour voir à quel stade en était sa morsure de loup-garou mais il se pencha alors vers moi et m’embrassa tendrement. Je souhaitais que ce moment ne s’arrête jamais et dure éternellement. C’était tellement agréable de ressentir ses lèvres se poser contre les miennes. Il n’y avait plus d’Hannah désormais, mais que lui et moi sous cette pluie battante. Je voulais être la seule dans ses pensées et continuer à sentir ses mains sur mon visage, son souffle dans mon cou et ses bras autour de moi pour faire de ce souvenir un moment unique. Constatant qu’il tenait à peine debout, je l’aidai à rejoindre ma voiture, il fallait qu’il économise ses dernières forces : « Ne restons pas là, allons-nous mettre à l’abri, il doit me rester quelques poches de sang dans le coffre. » Tandis que je l’aidai à s’installer sur le siège avant, j’utilisai ma vitesse vampirique pour récupérer les dernières poches que j’avais stockées dans mon coffre et les lui donnai tout en m’asseyant sur le siège conducteur : « Je te ramène au Manoir, t’inquiète pas, ça va aller… Je te le promets ! » Je démarrai alors la voiture, conduire sous ce temps était de la folie mais pour Damon, je serai prête à faire n’importe quoi pourvu qu’il aille mieux…

Serais ce le mirage de ma vie? !

© MISE EN PAGE PAR TAZER.

You Belong With Me

Après avoir tourné la clé de contact pour démarrer la voiture, Damon me demanda de l’aider à ouvrir la poche que je venais de lui confier. Je ne l’avais jamais vu si faible, si vulnérable. La dernière fois qu’il avait été dans un état pratiquement comparable à celui d’aujourd’hui, c’était il y a trois ans et demi. Je le revois encore dans ma tête, allonger dans son lit, de plus en plus mal, et lui pardonner le fait de m’avoir fait boire son sang pour ne pas que je meurs durant le rituel de Klaus. Nous les vampires, on peut survivre à tout, sauf à la mort. Nous ne sommes pas si immortels en fin de compte. Finalement, entre la vie et la mort, il n’y a qu’un pas, même pour les créatures de la nuit. En revanche, entre la tristesse et le bonheur, il y a une route infinie… D’emblée, je répondis à Damon : « Bien sûr ! » A ce moment-là, j’avais de la peine pour lui. Regarder l’homme que j’avais aimé durant plus d’un an et que j’aimais toujours s’amenuiser et diminué physiquement me faisait peur. Eh oui, j’étais inquiète mais j’essayais tant bien que mal de ne pas le montrer pour ne pas lui causer davantage de soucis. Il n’en avait pas besoin. Je pris alors la poche de sang et l’ouvris d’une traite et lui redonnai : « Désolée, je sais que ce n’est pas ce que tu préfères, qu’à la place t’aimerais mieux l’échanger contre du sang frais sorti tout droit d’une veine mais je t’en prie Damon, tu dois reprendre des forces… »

Je démarrais à nouveau la voiture et conduisais pendant près d’un quart d’heure, toujours sous cette pluie battante, en direction du Manoir. Pendant la route, je choisis de ne pas parler à Damon afin qu’il se repose et qu’il se ménage le plus possible. Il ne fallait pas qu’il fasse des efforts inutiles au risque d’abuser de ses dernières forces. Quant à moi, je ne savais pas vraiment où j’en étais ni comment me comporter avec lui. Après tout, la seule fois où nous nous étions vus depuis mon retour à Mystic Falls, c’était au parc il y a quelques semaines et il semblait m’avoir remplacé par une humaine plus fragile et plus philanthrope. Tout bien considéré, peut-être que les relations avec les vampires le lassaient. Mais qu’est-ce que je raconte ! Je n’avais pas le droit de penser ça étant donné son état, c’était égoïste et surtout irrespectueux de ma part. Je décidai alors de faire ce que je savais faire le mieux dans la vie : aider les autres et, par-dessus tout, l’aider lui.

Enfin arrivés ! J’aidai Damon à sortir de la voiture et le conduisis, son bras sur mon épaule, jusqu’à sa chambre pour l’installer sur son lit. Il semblait ne pas avoir récupéré depuis tout le trajet. J’étais folle d’inquiétude. Alors qu’il était couché sur son lit, je pris une délicate décision, celle qu’il se nourrisse de mon sang : « Damon, écoute-moi, tu as besoin de te nourrir ! » A l’aide du premier objet tranchant que j’avais trouvé dans sa chambre, je m’écorchai légèrement une veine de mon poignet et lui présentai : « Tu m’as aidé lorsque je n’arrivai pas à garder le sang animal, maintenant c’est à moi de te donner ce dont tu as besoin… Bois, s’il te plait… » Il pourrait se reposer après ça et me parler s’il le souhaite mais il fallait qu’il prenne mon poignet s’il voulait continuer à faire partie de ce monde…

Serais ce le mirage de ma vie? !

Du coin de l’œil, je fixai la belle Elena Gilbert. La ressemblance avec Amara était réellement impressionnante. De véritables sosies! La prophétie des doubles n'avait pas menti. Qu'importe, le nombre de jours, de mois, d'années- et dans mon cas- de siècle pouvait s'écouler. Les doubles étaient toujours réunis. Pour le meilleur et pour le pire.  La route défilait, à travers la vitre non opaque de la voiture. Cela m'importait peu, à vrai dire. J'étais beaucoup trop obnubilé par ce vampire.

Depuis quelques minutes, j'étais pris de violents tremblements. A tel point que j'avais du mal à garder en main la poche de sang. La nausée pointait le bout de son nez et je devais me détendre à tout pris. Mais comment se détendre? Quand - étant chasseur de la confrérie - vous avez à vos côtés un vampire, qui en plus d'être splendide, s'inquiète de votre soit disant état de faible?! Mon instinct commençait à prendre le dessus sur ma raison et l'envie de tuer approchait. Elle stoppa la voiture. Je n'émis pas un son, pas le moindre mot de sorti de ma bouche. De peur de me trahir! Quand elle ouvrit d'une main habile, la poche de sang, devant moi, me la tendit en me suppliant d'être raisonnable et de boire ce sang. Un soupçon de lassitude m'envahis. Je voulais qu'elle cesse de me dire quoi faire. Ne laissant rien paraître, je pris ce maudit objet du bout des doigts, et le porta à ma bouche. Silas, mon frère bien aimé, l'avais fais tellement de fois devant moi. Seulement le détail était, qu'aucune veine n'était visible sur mon visage. Comme la jeune femme reprenait la route et que son attention était portée ailleurs que sur ma personne, j'en profitai pour avaler une goutte de sang... Quelques instants plus tard je la recrachai en la jetant devant moi.

- C'est immonde!

Combien de temps roulions nous depuis ma brusquerie? Du sang s'étalai dans l'habitacle et l'envie de tuer ce vampire de sosie d'Amara avait augmenter d'un cran! Plus étonnant encore! C'était le self-contrôle dont je faisais preuve à son égard. Soudain, un manoir se dressa devant nous et j'admirai la beauté du paysage. Endroit calme, à l'écart des hommes... * Repère de vampire!* J'observai, notai mentalement chaque détail de l'endroit.La grande porte, le parc, les combles en hauteur ainsi que la trappe qui devait mener à un endroit "secret"! Puis la brunette, m'aida à entrer et m'installa sur un lit confortable. Elle s'ouvrit une veine devant moi et un regard sadique me pris. Elle était si vulnérable. Si apte à connaitre le trépas... Elle me tentait également, m'offrais une lutte intérieure fort agréable et peu connu de mon organisme.

- Recule Elena... Avant que je ne puisse plus me contrôler!"


Mais elle insistait et tenait à ce que je boive son sang. Le liquide rouge flamboyant pointait sur son poignet. Elena était tellement proche... Ma bague tellement loin. Il me suffirait de quelques secondes et tout serait fini! Mais c'était au dessus de mes forces... Pour me protéger, je n'eu qu'un recour... De mon bras, je la poussai violemment hors de la chambre dans laquelle, elle venait de m'installer si gentiment, et me redressa. Je n'aimais pas ça! Même si elle me prenait pour un autre, je n'aimais pas qu'on me materne. J'avais passé l'âge! La voir ainsi - face contre terre - éveilla en moi une émotion... Celle d'avoir le coeur qui se serrait devant tant de vulnérabilité. D'une voix rauque, n'arrivant plus à contrôler les tremblements, je me portais devant elle et l'aida a se redresser. De ma main je lui levai le visage, remis une mèche de cheveux en place et plaçant mes mains en coupole autour de son visage si fin, m'exprima d'une voix rauque - du par les tremblements-

- Pardonne mon indélicatesse! Mais cesse, je te prie, de te soucier de mon état! Je vais mieux... Beaucoup mieux comme tu peux le voir... Ma force me revient... Depuis que je t'ai auprès de moi...

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Après avoir roulé pendant environ un quart d’heure sous cette pluie diluvienne, j’arrivai enfin au manoir avec Damon et l’accompagna jusqu’à son lit. Il n’avait pas prononcé le moindre mot dans la voiture et cela m’inquiétait au plus haut point. Ce n’était pas vraiment le style de Damon d’être si peu loquace. Même dans les moments les plus sombres, il faisait toujours preuve de sarcasme et manifestait d’une ironie à toute épreuve. Au pire, il avait ce réflexe d’être sur la défensive. Je savais qu’il détestait devenir une partie du problème mais là, il ne me laissait pas le choix, il fallait qu’il se nourrisse pour retrouver son énergie vitale.

Je me levai et sortis de la chambre sans le regarder pour me diriger dans la cuisine. J’avais conscience qu’il avait peut-être vécu des moments terribles depuis qu’il avait été mordu mais, ce qui venait de se produire tout à l’heure, c’est comme si j’avais affaire à un étranger. Je ne me sentais plus en sécurité dans ce manoir en sa présence… 

Serais ce le mirage de ma vie? !

J'étais sur qu'elle se doutait de quelque chose. Mais comment pourrais je savoir ce qu'aurai fais ou dis ce Damon alors que j'étais Davis? On attendait trop de moi et ce double jeu commençait à me fatiguer. Quand elle me dit qu'elle allait me laisser tranquille pour me reposer, j'en fus ravi et ne chercha pas à la contredire ou la retenir... J'avais besoin de me reposer et de chercher des indices... Une fois la porte de la chambre qui se fermait, je pris une longue inspiration et sentit mon sang me brûler. Côtoyer ce vampire dont le visage était celui de ma bien aimée Amara me demandait beaucoup trop d'effort. Et j'avais faim! Soif de vengeance et de tuer! Me redressant je descendis du lit et fit quelques pas en avant et en arrière. Histoire de m'étirer et de m'approprier cet endroit. Je fis attention aux détails de la pièce. Ainsi donc j'étais dans la chambre du dit Damon. Rustre comme chambre! Une chambre d'homme. Peau de bête, pas mal de cuir. Bref peu de chose que je pouvais utiliser. Des étagères remplies de livre. J'y laissai mes doigts passés dessus et en prit un au hasard. En l'ouvrant je tombai sur une lettre écrite de la main d'une femme. Elle était courte. Signée Elena... Posant le livre vite fait, je saisi le papier et commença à le dire :

Voila qui était intéressant. J'allais pouvoir utiliser cela a mon avantage. Entre eux c'était une histoire d'amour mais pas aussi succincte que j'avais pu le croire. Rangeant en moins de temps le papier, j'entendis les pas du vampire revenir. La devançant, j'ouvris la porte et la serra contre moi. On allait devoir me payer pour mes talents d'acteurs: " Pardonne moi mon absence et mon comportement Elena. Je pense que mille questions traverses ton esprit et tu ne veux que mon bien... Viens vers moi et discutons veux tu... Je crois que des choses doivent être dîtes et comprises." Je passai ma main sur visage guettant un signe de désillusions de sa part... Quand se rendrait-elle compte de la supercherie?

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Après ce qui s’était passé dans la chambre de Damon, j’avais préféré me réfugier dans la cuisine pour lui laisser un peu de répit. A vrai dire, cette situation était assez déroutante pour nous deux. C’était la première fois qu’on se revoyait après deux ans d’absence, en dehors du parc, et les tensions avaient déjà commencé. D’abord avec Hannah puis ça ! Bien que je fusse encore amoureuse de lui, j’étais prête à accepter cette nouvelle relation. On avait rompu il y a deux ans après tout, il était libre maintenant de faire ce qu’il voulait, avec n’importe qui… Cependant, je n’avais aucune envie de l’abandonner quand il était au plus mal. Même séparés, il nous restait un lien très fort entre nous au fond. Stefan et lui feraient toujours partie de ma vie, que je le veuille ou non…

Je pris alors une profonde inspiration et continuais : « Qu’est-ce qui nous est arrivé Damon ? On semblait si heureux avant. Comment a-t-on pu en arriver là ? Le truc tu vois, c'est que pendant ces deux ans, je n'ai pas arrêté de me convaincre que je ne tenais plus vraiment à toi, qu'il fallait que je t'oublie, que je prenne un nouveau départ... Chose très facile, vu la vitesse à laquelle tu es parti quand on a rompu... Mais je me sens tellement seule. Et j'ai beau me dire et me répéter qu'au bout du compte j'adore ma vie de vampire super forte qui assure et assume tout toute seule ! Mais la vérité c'est que... c'est que je pense tout le temps à toi finalement... »

Voilà, je venais tout juste de vider mon sac et lui dire ce que j’avais sur le cœur. La seule chose que je pensais à cet instant est ce que ça n’allait pas me porter préjudice… 

Serais ce le mirage de ma vie? !

" Je te remercie de me laisser une chance de pouvoir m'expliquer... Je sais que c'est beaucoup te demander et j'apprécie ton geste Elena..." lui répondis je en m'installant à ses côtés sur le lit. Elle semblait fatiguée et lasse des événements. Un peu de repos ne ferait de mal à personne et pour ma part cela me serait plus facile de jouer mon rôle d'usurpateur. Je lui touchais la main et un frisson me parcourut... Mes mains se mirent à me démanger mais je n'en fit rien et continua de lui prêter attention! Elle semblait ne pas s'être encore aperçut de quelque chose! Tant mieux cela me laissait encore du temps! Qui disait temps disait pas de meurtre! Deux milles ans à être enfermé dans les lymbes et être encore obligé de devoir se contrôler commençait sérieusement à m’agacer! J'aimais l'action, le danger et le sang. Bien entendu Silas m'y avait donné goût mais cela me ramenait à la belle époque où je vivais une histoire d'amour unique et sans tâche avec Amara... A travers le regard de la vampirique et douce Elena je pouvais encore sentir le regard que posait Amara sur moi... Et subitement cela fut beaucoup plus facile pour moi de m'imaginer prononçer tes paroles sentimentales puisque j'avais en face de moi le sosie de mon amour défunt. Il ne me fallu pas longtemps pour oublier où nous étions et de pouvoir répondre à ses propos sans lui mettre la puce à l'oreille. Elle m'expliqua qu'elle tenait encore à Damon, que finalement ses deux ans d'éloignement n'avait fais que renforcé ce qu'elle savait déjà... Qu'elle l'aimait encore... Je reconnais qu'un brin d'envie me saisit envers ce personnage... Damon avait de la chance d'avoir été aimé et de l'être encore par un double. Tant et si bien que sans la moindre hésitation et caressant son visage je pus lui répondre avec sincérité: " Je n'ai jamais été parfait et ne le serait jamais Elena. Je suis ce que je suis et tu es ce que tu es. Nous avons vécu beaucoup de drame, beaucoup de tragédie et à chaque nous en sommes ressorti plus fort..." Je levai son visage face au mien et plongea dans son regard: " Tu es si belle... Si vulnérable." J'aimais entendre le son de sa voix, il avait un effet apaisant sur moi et pour une fois je n'avais aucunement envie de casser ce délicat moment.

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