Aujourd’hui était un grand jour, le jour du retour de notre adorable sœur parmi nous, à Mystic Falls. J’en étais impatient. J’avais été bien heureux pour elle que notre frère, Niklaus, lui ai laissé la liberté, qu’elle puisse enfin embrasser cette vie sans limite et profiter comme elle le désirait. Mais ne plus l’avoir à mes côtés m’avait aussi beaucoup coûté. Certes nous gardions contact, le contraire aurait réellement été insupportable, ces nouvelles technologies bien plus rapide que la correspondance papier nous facilitant la tâche. Mais bien que j’ai souvent eu de ces nouvelles, rien n’était pareil que lorsqu’elle me parlait en face à face.
J’avais donc choisi de la ramener à nos côtés. Une grande discussion avec Niklaus s’en était suivie, bien qu’il fasse l’être impassible et froid je savais qu’il avait bien changé ces dernières années, notamment grâce à la petite Hope qui avait comblé à la fois d’espoir et de joie ce manoir glacial. Il ne se fit pas autant prier à accepter que je ne me l’étais imaginé. Puis notre sœur méritait de savoir. D’une part il était de son droit de revoir notre nièce mais aussi de savoir pour le retour d’entre les morts de notre cher frère, Kol. Voilà pourquoi je l’avais contacté, la priant de revenir chez elle, une surprise l’y attendant.
Nous étions en début d’après-midi, notre chère petite Hope était toujours aussi guillerette et attendrissante, jouant avec Kol et moi-même. Malheureusement, Niklaus avait dû s’absenter, nous laissant sa fille entre nos mains, une menace à la Nouvelle-Orléans quémandait son attention afin de protéger son enfant. J’espérais qu’il rentrerait suffisamment rapidement pour l’arrivée de notre sœur. Hayley quant à elle devrait rapidement rentrer, s’échappant un peu pour faire quelques courses pour sa fille mais aussi, et sûrement, retrouver quelque peu ses amis qu’elle côtoyait bien moins en vivant parmi nous, à mon grand regret.
Voilà que l’enfant tombait de sommeil, épuisée de sa course du matin, les hectares entourant le manoir lui permettant amplement de laisser libre court à son énergie. Je la portais donc jusqu’à sa chambre, la déposant dans son lit avec précaution avant qu’un bruit ne me distraie. Un bruit de moteur que je ne reconnaissais que trop bien, un sourire prenant possession de mon visage alors que je finissais de border l’enfant.
Je descendais alors que la voiture s’arrêtait devant notre demeure, une portière claquant, des bruits de chaussures hautes crissant contre le gravier. Je passais devant Kol qui avait déjà trouver un verre, lui adressant un sourire, m’imaginant que lui aussi devait être impatient de voir notre sœur, et surtout, le connaissant, de voir l’expression qu’elle adopterait lorsqu’elle remarquerait qu’il est toujours en vie... J’ouvris la porte avant qu’elle ne frappe et l’accueilli avec un grand sourire. Notre chère sœur était enfin de retour.
« Bon retour parmi nous Bekah… »
Chuchotais-je alors qu’elle me sautait dans les bras. Je l’enlaçais comme nous le faisions à chaque fois que l’on se retrouvait après quelques temps d’absence. Elle se dégageait pour déposer ses valises et me questionner directement sur la surprise qui lui était réservée. J’eus de nouveau un sourire d’autant plus amusé. Rebekah et sa patience n’avaient en rien changées…. Bien au contraire.
Je répondis d’abord à ses dernières questions :
« Notre très cher frère Nik est parti pour la Nouvelle-Orléans hier, une affaire à régler avant de pouvoir revenir. Donc non, je ne l’ai pas ‘viré’, comme tu dis, de ma vie. »
Ajoutais-je avec un petit rire. Puis après quelques temps je décidais de répondre enfin à sa première question, celle qui a mon avis attisait d’autant plus sa curiosité sans pareil.
« Pour ce qui est de la surprise je te laisse la découvrir par toi-même, allons dans le salon veux-tu ? »
Je prenais ses valises avant de l’entraîner à ma suite dans le salon où se trouvait notre frère.